Elle se promenait, sur ce sentier perdu.
Elle se promenait, elle-même éperdue.
Se sentant l'âme d'un marin à la dérive.
Minée, laminée, rongée, sans un cri,
elle s'abat sur le sol de mousse.
son corps recroquevillé,
cherche l'apaisement
dans les senteurs de la terre.
Alors, des larmes, doucement coulent.
Rien,ni personne, sauf cette solitude,
Ne la soulage.
Elle rêve, de ses hiers, où le bonheur riait.
Le revoit, lui tendre les bras,
Riant de la voir courir vers lui.
Mais il est parti, vers d’autres lendemains.
D’autres ailleurs, qui riment avec néant.
Olga Guyot