Aussi lointaines et mystérieuses,
elles planent dans le ciel de la nuit.
Moi, si petite, je les regarde et rêve...
Transportée au coeur de la voie lactée.
Et je voyage...
Combien de siècles traversés,
et toujours immuables.
Miroir où dorment pour l'éternité
les héros du mythique Olympe.
Ardentes confidentes des esseulés.
Etoiles filantes, sément notre tristesse.
Dans l'immensité,
Espérant encore, devant ce miroir clouté.
Guides des marins chevauchants les lames bleues,
Elles les emmènent vers de lointains paradis.
Toujours plus loin, toujours plus haut,
Vogue, vogue,
au gré des étoiles d'argent.
Olga Guyot