Alors que le jour finit,
Sous le soleil frissonnant,
Du tout nouveau printemps,
Crocus et primevères,
Jonquilles et violettes,
Se marient pour nous offrir
La plus belle des palettes.
Entre les deux mon coeur balance, peinture, poésie.
Des mots pour le dire, quelques mots pour la peine, pour la tendresse, pour la peur, pour l'amour.
La vie n'est pas toujours douce, pas toujours facile, mais les mots sont là, bons ou mauvais,
Ils sont là pour que vive la vie, pour que nous nous comprenions. C
e ne sont que des mots qui ne cherchent, ni le vers ni la rime, juste des mots pour le dire....
Et comme un enfant devant sa feuille blanche, je regarde ma toile.
A travers elle, passent mes émotions les plus secrètes, mes rires, mes pleurs, mes joies.
Alors que le jour finit,
Sous le soleil frissonnant,
Du tout nouveau printemps,
Crocus et primevères,
Jonquilles et violettes,
Se marient pour nous offrir
La plus belle des palettes.
Quelques brindilles, sur le sable posées.
Par les vagues écumeuses.
Que son regard effleure, sans les voir.
Dans le lointain, dans la nuit noire,
Eclate un feu d’artifice.
Mais nulle joie n’effleure son sourire.
Sur la plage, s’agite une foule,
Au son de la musique, douce houle.
Elle s’éloigne doucement,
Ne laissant sur la plage,
Que les traces de ces pas.
les musiciens rangent, fatigués
Au petit matin, et
sur la plage abandonnée,
Ne reste qu’une chaussure…
Elle s’en est allée, elle aussi au gré des vagues.
Textoésie de Suzâme pour la communauté "Textoésie"
Boutons d'or, jonquilles
Envie de lumière
Don du soleil.
Ma participation pour ce thème :
Doucement, elles déploient leurs pétales,
comme étourdies par tant de douceur.
Embuées de rosée,
fleurs de printemps,
vous ramenez les couleurs du temps.
Contre-jour
Huile sur toile de lin
Fleurs d'été
Embellit notre vie.
richesses de la terre,
pour que vive la vie.
Les coquelicots, huile sur toile de lin
Ils dansent, dansent,
Dans le vent chaud de l'été.
Ils dansent leur fragilité.
Ils dansent jusqu'au soir.
Et se fanent avec la lune...
Bonjour à tous !!
Je suis en retard de tout et mince !!
Alors je vous livre les toiles de ces derniers mois :
Huile sur toile de lin
Dans un village
Oubliée, elle s'abime,
petit à petit dans l'oubli.
Ses murs ont gardé l'écho
Des rires d'enfants.
et elle pleure,
tous ses souvenirs....
Bonjour à vous,
Hier, un défi, avec les croqueurs de mots, mais je restais sur un sentiment d'inachevé, alors, me voici repartie avec cette sorcière derrière sa fenêtre et je vous propose la fin de mes cogitations...
Il faut dire, qu’elle léchait du petit lait, là, derrière sa fenêtre.
Tous les jours, têtue comme une bourrique, elle épiait son monde.
Elle n’y allait pas avec le dos de la cuiller, soit dit en passant.
Mine de rien, tel un serpent dans son nid,
Elle portait haut l’étendard de la vilenie.
Le bonheur la laissait de glace.
Mais elle suçait de la glace à distiller son venin.
Il faut dire, que la pauvre n’était pas gâtée par la nature.
Celle-ci lui ayant fait faux bond.
Moche comme un pou, elle cherchait des noises,
A tout un chacun.
Les enfants la fuyaient, comme la peste,
Ou un bouton mal placé, comme vous voulez.
Un jour, sans rime, ni raison,
Que le nez au vent,
je passais par ici.
La voici, toutes voiles dehors,
Qui sans forme de procès m’invective, telle une harpie :
Mais regardez-moi cette trotte-menu,
Qui musarde et sans prendre garde à rien,
Traine ses sabots avec son suivez-moi jeune homme !!!!
Et moi, j’allais.
Rougissant comme un coquelicot, je rasais les murs.
Je n’en menais pas large,
face à cette parangon d’injustice.
Elle ricanait de tout son dentier.
Et elle avait la dent dure,
cette mégère échevelée.
Alors vous qui passez par ici
Prenez garde à vos abattis,
une envolée d’injures, sera votre dû.
Bonjour à vous !!!
Bon, bon, suis pas sure d'avoir tout compris mais enfin voici ma petite participation à ce défi, rien à voir avec m'selle Bibi !!!!
Il faut dire, qu’elle léchait du petit lait, là, derrière sa fenêtre.
Tous les jours, têtue comme une bourrique, elle épiait son monde.
Elle n’y allait pas avec le dos de la cuiller, soit dit en passant.
Mine de rien, tel un serpent dans son nid,
Elle portait haut l’étendard de la vilenie.
Le bonheur la laissait de glace.
Mais elle suçait de la glace à distiller son venin.
Il faut dire, que la pauvre n’était pas gâtée par la nature.
Celle-ci lui ayant fait faux bond.
Moche comme un pou, elle cherchait des noises,
A tout un chacun.
Les enfants la fuyaient, comme la peste,
Ou un bouton mal placé, comme vous voulez.
Prenez garde à vos abattis, si vous passez par-là,
Une envolée d'injures, sera votre dû.
M’selle Bibi,
Tous les soirs la retrouvaient là,
À ce coin de rue.
Ce n’était pas lui faire offense,
Que de lui lancer une œillade.
M’selle Bibi, souriait, gentiment.
Elle ne faisait pas de façons.
Elle était là pour le bonheur,
Se disait-elle.
Elle cachait sa belle chevelure,
Sous un joli bibi,
Qui semblait dire à tout un chacun :
Qui m’aime me suive !!!!
Son petit visage si frais, riait,
Comme rit le soleil après la pluie.
Un jour pas comme un autre,
Un homme est venu.
Qui a su reconnaitre son tendre cœur.
Ni une ni deux, ils se sont mariés.
Son rire, fusait dans toute la maison.
L’hirondelle du faubourg,
A su trouvé l’amour.
De mes silences,
S'élèvent, comme un cri,
les peurs et les peines.
D'un coeur ouvert et qui s'oublie,
pour que l'autre puisse y trouvé refuge.
Refuge des larmes qui apaisent.
Reste ce silence, qui n'en est pas un.
Du regard, je suis cet homme,
Abattu, de trop de désespoir.
Qui se tait sur cette douleur.
Et s'appuie, sur le passé.
Pour revivre l'absence,
l'absence de ce père,
trop vite parti.
Les nons-dits, resteront,
comme autant de blessures.
Olga Guyot